À la fin des années 2000, Sony comprend qu’il reste une place à se faire sur le marché des consoles de poche. Tout juste après la PSP, le géant japonais lance la PlayStation Vita. Si le modèle accroche, son succès tarde à s’exprimer.
Une console de poche qui en veut
Dès sa présentation, la PS Vita s’impose comme la console de 8e génération à suivre. Avec son quaricoeur de 400MHz, la petite machine ne manque pas de promesses. La console sort en fin d’année au Japon, puis à Hong-Kong, avant de prendre le reste du monde d’assaut. La PlayStation Vita est rapidement considérée comme une des meilleures de sa génération. En digne successeur de la PlayStation Portable, elle est suivie de plusieurs déclinaisons. Celles-ci marquent le désir de Sony de s’adresser à un public toujours plus large. Si les modèles Wi-Fi et TV trouvent leur public, la version de base reste la préférée du grand public. Comme l’ancienne PSP Go, elle privilégie la NVG Card au détriment d’un lecteur UMD. La présence d’un processeur graphique SGX543MP4+ laisse entrevoir de nombreuses possibilités. Avec ses 512 Mo de mémoire vive et ses 128Mio en assignés, la PS Vita parvient à faire tourner ses titres phares. Compatible uniquement avec des cartes mémoires Sony, elle prend en charge les modèles de 4 à 64 Go.
Compatibilité avec les consoles de salon
Sony n’a pas omis la compatibilité avec ses autres consoles. La PS Vita prend ainsi en charge les titres de la PS1 et de la PSP à travers un émulateur. Autre choix étonnant : la console de poche se dote de deux petits sticks analogiques, en plus de ses boutons et de sa croix directionnelle. À sa sortie, la console propose 25 titres, dont Uncharted : Golden Abyss ou Rayman Origins. Début 2021, la marque annonce la fin de sa production.