Considérée comme une des révolutions de la fin des années 80, la Sega Mega Drive fait partie des premières consoles 16 bits lancées sur le marché. Son défi : proposer de l’innovation, et coiffer au poteau tous ses concurrents.
Une carrière difficile au Japon
La Mega Drive de Sega est lancée au Japon durant le dernier trimestre 1988. La « Mega Doraibu » se présente alors comme le digne successeur de la Master System. Presque un an plus tard, elle est lancée en Amérique du Nord, puis en Corée, et dans la région PAL. La console de quatrième génération est alors vendue à moins de 1990F de l’époque. Son lancement est particulièrement agressif. Dès sa sortie, son succès est immédiat. Sa carrière au Japon sera cependant moins reluisante que celle de ses concurrents. Les ventes de la Mega Drive de Sega fonctionnent mieux à l’étranger que dans son pays d’origine.
La révolution du 16 bits
Son adaptation sur le System 16 dédié aux bornes d’arcades est une petite révolution. La console parvient aussi à élargir son public grâce à une ludothèque très bien fournie. Son catalogue propose plus de 900 jeux, ainsi qu’un nombre de titres développés par des éditeurs indépendants. Ces titres tiers sont alors vendus sous forme de cartouches. Hors du Japon, l’appareil capte la majorité du marché. Un public jeune est particulièrement ciblé, ce qui a fait de la Mega Drive la console « in » du moment.
Des titres phares devenus incontournables
Le catalogue de la Mega Drive nous a fait découvrir des titres devenus iconiques. Parmi les plus emblématiques, il y a bien sûr la série phare Sonic the Hedgehog. Le petit hérisson plaît tellement, qu’il devient vite l’ambassadeur de la console. C’est aussi sur la Mega Drive que nombre d’entre nous ont découvert Cligghanger, Doom, et les premiers Mortal Kombat.